Et ma plume s'encanaille de technologie
Pourtant l'ombre de mes mots
Eveille tant de retenues, d'absences
Comme s'étiolent tant d'envies.
J'ai encore le plaisir des écritures furtives
A jamais inassouvies.
Mon âge s'est forgé de mon propos
Et ma gouaille s'est affranchie des autres
Comme ces mots martelant ma vie
Qui déchirent ses silences accumulés
Un matin, au versant de la pensée.
J'ai encore le plaisir de ce verbe, cette phrase
Qui honore le temps d'après.