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Il y a...

Le pirate, indispensable au bon déroulement du festival, lui qui se targue, mi-bosco, mi-capitaine d'emplir les estomacs affamés à n'importe quelle heure du jour et de la nuit... Il n'a pourtant rien d'un flibustier de haute mer et c'est sa gouaille et sa chaleur que l'on vient chercher plutôt que sa cuisine qui n'a de cesse que de surprendre nos palais. Ici, point d'OGM, ni de boisson américanisée, il n'y a que de bonnes chères locales et goûteuses à souhait. Les tablées s'y forment au gré des services et gare à celle ou celui qui a oublié de s'inscrire.. Il est bon pour un tour de vaisselle ou pire, il est réquisitionné pour entendre les vers de notre ami pirate, qui sait alors se faire poète et taquiner la muse, surtout en fin de soirée....C'est donc un lieu stratégique qu'il anime et entretien pour les bénévoles, les artistes et autres invités surprises. C'est un lieu magique où l'on croise Peter Pan sans avoir à affronter le capitaine Crochet ! N'auriez-vous pas vu Clochette ?


Il y a...

Ce drôle de bonhomme, qui c'est certain, a une autorité sur le festival. Il n'a de cesse de prendre le micro et d'annoncer le spectacle suivant, tout en rappelant à chacun l'importance de prendre son billet, d'acheter le cd de l'artiste précédent... Il est d'importance car on le croise autant avec les édiles locaux qu'avec les bénévoles. Et puis, dans les discours officiels, pas un n'oublie de le remercier pour son travail en amont, la virtuosité de sa programmation. Bref, il est in-dis-pen-sa-ble ! Sans lui rien ne serait et tout serait à faire. Il y a des jours, nous nous demandons même comment nous avons pu faire sans lui, toute ses années, où il n'existait pas. Je tance et j'exagère, pourtant il est bine le seul à faire le lien entre le quotidien d'un centre culturel dont il a la charge tout au long de l'année et ces quelques jours de folies que représente le festival. Ce lien entre un Moissac associatif et un monde de musique et de voix qui ne demandent qu'à bien vivre dans notre cité uvale. Alors à mon tour, je lui dit merci... Et vous, à le croiser, le saluerez vous tout autant ?


Il y a...

Le bénévole, gamin sans âge tout autant que grand-mère à la santé de fer, fervent sportif comme cadre dynamique, de n'importe quelle origine sociale, il ou elle est moissagais par définition et le plus souvent par adoption. Il est la cheville ouvrière de cette organisation. Descendant des premiers pionniers du festival, il porte le poids des expériences passées, des échecs comme des succès. Certains soirs, il n'est pas rare, qu'il évoque encore avec nostalgie, les yeux noyés dans un godet de pression, les coups du sort passés devant un par-terre de curieux avant que ne retentisse l'appel vers quelques tâches obscures, une billetterie à tenir, une buvette à ré-achalander, un artiste à prendre  en charge à  la gare ou à l'aéroport voisin. Le bénévole a de l'abnégation à revendre et ne se plaint jamais. Il ne coûte rien ou presque, un repas chez le pirate, une boisson vite fait, un fond de scène pour un spectacle qu'il ne pourrait s'offrir, il est de tous les instants, celui ou celle sur qui l'on peut compter. Et puis, le festival fermant ses portes, il emporte en un tourbillon de joie de vivre sa énième participation en rêvant déjà à la prochaine. Peut-être en serez-vous ?

 

Il y a...

La volante, une spécialité bien de chez nous. Aristocratie du bénévolat, elle est composée des plus hardis, des plus vaillants, garçons ou filles qui jaillissent des véhicules pour en un tour de main transformer un espace libre jusqu'alors en une scène prête à accueillir artiste et public. Ils sont de montage et de démontage, de transfert de matériel comme de nettoyage en fin de soirée. Ils sont l'élite de ce festival, que dis-je, ils sont... Bon là je m'arrête car à les décrire, nous pourrions aussi opter pour le coté obscur bien que je ne puis en trouver plus que de raison. La nature humaine est ainsi faite que la générosité est un bien commun à la volante. Et de cela je peux en témoigner. Il est vrai aussi que lorsque le dernier spectacle n'en finit plus de s'accrocher à ses planches, la volante est moins pimpante mais toujours présente car elle sait ce qui vient après, ce qui se profile à l'horizon quand les derniers lampions se sont éteints et que les amoureux regardent encore le ciel le long du tarn. La volante sait, récompense suprême qu'elle va être le fer de lance de cette fête endiablée de clôture, une fois la dernière chaise, la dernière barrière remisée. Le salaire est alors riche de l'expérience...

 

Tag(s) : #Chroniques
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