Regarde mes yeux,
Secs, à jamais secs
Prêts à suivre un joli visage
Aux aguets, guetteur
Pour un sourire
Un autre
Pour un sourire,
Avide, mes pas sur les pavés
Aux contours de mes élans
A l’affut le cœur fermé.
Je t’ai donné mon eau,
Par mes larmes amères
Le reste est à prendre
Attention, fragilité.
Choisir, en rapace souriant
Une vie de petits bonheurs
Sans jamais ne connaître
Sans ne vouloir, que éveillé,
La mouvance des corps
A l’explosion du plaisir
Une aube blafarde
Un déjeuner hâtif
Et l’absence, un départ,
Un autre, mais prévu
Nécessaire,
Où seule la course continue…
Ne jamais m’arrêter
Et garder vivant ton rire
Comme une étoile,
A jamais enfermée !...
In « Contre-Exil »
Maximilien avril 1982