J’en ai vingt dans le reflet de tes yeux
Et le poids des ans n’est plus qu’illusion
Sensation trompeuse d’éternelle jouvence
Pour ne pas vouloir l’accepter
J’en ai une décennie de plus, de trop
Quand l’effort accélère le battement de la vie
Dans les méandres de mes artères sollicitées
Pour ne pas vouloir y croire
Je double ta vie dans la nuit,
Lorsque de ton souffle léger, d’une douceur
Tu illumines une maturité assumée
Pour ne pas vouloir l’oublier
J’ai l’immensité d’une patience
Quand une nuit emplie de tendresse
Suffira à ma dérisoire déraison
Pour à jamais me souvenir