Une chronique politique et poétique, une philosophie de l'actualité...
Un blog mêlant les écrits les plus divers de Démocrite, de Maximilien avec des textes de poésie, d'actualité, des essais et des envies
Du fond d’ ma cité HLM Jusque dans ta campagne profonde, Notr’ réalité est la même, Et partout la révolte gronde.
Dans c’monde on avait pas not’ place. On avait pas la gueule de l’emploi. On est pas né dans un palace. On avait pas la CB à papa.
SDF, chômeurs, ouvriers, Paysans, immigrés, sans papiers, Ils ont voulu nous diviser, Faut dire qu’ils y sont arrivés.
Tant qu’c'était chacun pour sa gueule, Leur système pouvait prospérer, Mais fallait bien qu’un jour on s’réveille Et qu’les têtes s’remettent à tomber
ON LACHE RIEN
Ils nous parlaient d’égalité, Et comme des cons on les a crus. « Démocratie », fais moi marrer, Si c’était l’cas on l’aurait su.
Que pèse notre bulletin de vote, Face à la loi du marché ? C’est con mes chers compatriotes Mais, on s’est bien fait baiser.
Et que pèsent les droits de l’homme Face à la vente d’un Airbus ? Au fond, y a qu’une seule règle, en somme : « Se vendre plus pour vendre plus ».
La République se prostitue Sur le trottoir des dictateurs. Leurs belles paroles on n’y croit plus, Nos dirigeants sont des menteurs.
ON LACHE RIEN…
C’est tellement con, tellement banal, De parler d’ paix et de fraternité, Quand des SDF crèvent sur la dalle, Et qu’on mène la chasse aux sans papiers.
Qu’on jette des miettes aux prolétaires, Juste histoire de les calmer; Qu’ils s’en prennent pas aux patrons-millionnaires, « Trop précieux pour notre société ».
C’est fou comme ils sont protégés Tous nos riches et nos puissants. Y pas à dire ça peut aider D’être l’ami du président.
Cher camarade, cher « électeur », Cher « citoyen-consommateur », Le réveil a sonné, il est l’heure, d’remettre à Zéro les compteurs.
Tant qu’y a d’la lutte y a d’l'espoir. Tant qu’y a d’la vie, y a du combat. Tant qu’on s’bat c’est qu’on est debout. Tant est qu’on est d’bout, on lâch’ra pas.
La rage de vaincre coule dans nos veines. Maintenant tu sais pourquoi on s’bat. Notre idéal, bien plus qu’un rêve. Un autre monde, on a pas l’choix.
Du fond d’ ma cité HLM
Jusque dans ta campagne profonde,
Notr’ réalité est la même,
Et partout la révolte gronde.
Dans c’monde on avait pas not’ place.
On avait pas la gueule de l’emploi.
On est pas né dans un palace.
On avait pas la CB à papa.
SDF, chômeurs, ouvriers,
Paysans, immigrés, sans papiers,
Ils ont voulu nous diviser,
Faut dire qu’ils y sont arrivés.
Tant qu’c'était chacun pour sa gueule,
Leur système pouvait prospérer,
Mais fallait bien qu’un jour on s’réveille
Et qu’les têtes s’remettent à tomber
ON LACHE RIEN
Ils nous parlaient d’égalité,
Et comme des cons on les a crus.
« Démocratie », fais moi marrer,
Si c’était l’cas on l’aurait su.
Que pèse notre bulletin de vote,
Face à la loi du marché ?
C’est con mes chers compatriotes
Mais, on s’est bien fait baiser.
Et que pèsent les droits de l’homme
Face à la vente d’un Airbus ?
Au fond, y a qu’une seule règle, en somme :
« Se vendre plus pour vendre plus ».
La République se prostitue
Sur le trottoir des dictateurs.
Leurs belles paroles on n’y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs.
ON LACHE RIEN…
C’est tellement con, tellement banal,
De parler d’ paix et de fraternité,
Quand des SDF crèvent sur la dalle,
Et qu’on mène la chasse aux sans papiers.
Qu’on jette des miettes aux prolétaires,
Juste histoire de les calmer;
Qu’ils s’en prennent pas aux patrons-millionnaires,
« Trop précieux pour notre société ».
C’est fou comme ils sont protégés
Tous nos riches et nos puissants.
Y pas à dire ça peut aider
D’être l’ami du président.
Cher camarade, cher « électeur »,
Cher « citoyen-consommateur »,
Le réveil a sonné, il est l’heure,
d’remettre à Zéro les compteurs.
Tant qu’y a d’la lutte y a d’l'espoir.
Tant qu’y a d’la vie, y a du combat.
Tant qu’on s’bat c’est qu’on est debout.
Tant est qu’on est d’bout, on lâch’ra pas.
La rage de vaincre coule dans nos veines.
Maintenant tu sais pourquoi on s’bat.
Notre idéal, bien plus qu’un rêve.
Un autre monde, on a pas l’choix.
ON LACHE RIEN… (HK & les Saltimbanks)